Les premières demandes de chômage par État montrent la propagation du coronavirus

Le dernier rapport initial sur les demandes de chômage montre que les licenciements d'employés ont été plus faibles dans certains des États déjà les plus durement touchés, mais ont néanmoins été généralisés.

Au cours des trois dernières semaines, les deux puissances économiques jumelles des États-Unis, de la Californie et du Texas ont enregistré une augmentation d'environ 2,2 millions et 745 400, respectivement, des premières demandes de chômage. L'augmentation nationale de 16,780 millions du rythme des licenciements indique ce qui semble être deux baisses consécutives à deux chiffres du produit intérieur brut au cours des deux premiers trimestres de l'année.

Les mises à pied dans un État sont affectées par la dépendance à l'hospitalité et aux divertissements, la densité de la population et les ordonnances de séjour à domicile obligatoires.

À l'échelle nationale, il y a eu 6,6 millions de demandes de chômage initiales pour la semaine se terminant le 4 avril sur une base désaisonnalisée, ce qui représente une baisse d'environ 300 000 par rapport aux 6,9 millions de demandes de la semaine précédente.

Sur une base cumulative, il y a eu 16,78 millions de demandes initiales de prestations de chômage depuis le 13 mars.

Plusieurs facteurs sont susceptibles d'affecter la propagation des licenciements à travers les États, notamment la dépendance à l'égard des secteurs de l'hôtellerie et du divertissement, la densité de la population et les ordonnances de séjour à domicile obligatoires.

En tant que tel, nous pourrions nous attendre à ce que les augmentations de demandes de chômage dans certains États soient à la traîne des États où le virus est répandu et où les gouverneurs ont pris des mesures pour prévenir l'infection.

Selon un récent rapport d'ABC News, ces États n'ont pas encore instauré de distanciation sociale obligatoire:

  • Arkansas
  • Iowa
  • Nebraska
  • Dakota du nord
  • Oklahoma
  • Caroline du Sud
  • Utah
  • Wyoming

La carte ci-dessous montre trois chiffres sous le nom de l'État:

  1. Le nombre cumulé de demandes initiales de chômage depuis le 7 mars, la semaine précédant le début des effets des fermetures.
  2. Dernière augmentation (diminution) du nombre de demandes.
  3. Le score Z de la dernière augmentation (diminution) des réclamations, qui est le nombre d'écarts-types au-dessus (en dessous) de la moyenne des pré-coronavirus.

Le premier chiffre indique l'ampleur de l'impact du virus sur la population active.

Le deuxième chiffre indique la direction des réclamations (c.-à-d. Une première dérivée de toutes sortes): les nombres positifs indiquent une augmentation des réclamations et de la détresse sur le marché du travail; des nombres positifs proches de zéro indiquent une décélération des nouveaux dépôts; zéro suggérerait un plateau des revendications; tandis que les chiffres négatifs indiquent que les entreprises et les employés reviennent à des niveaux normaux de réclamations. Les changements négatifs dans les réclamations doivent être considérés par rapport au nombre cumulé de réclamations.

Le troisième nombre montre le degré du choc, avec des scores Z en dehors de la plage de plus ou moins deux écarts-types considérés comme étant en dehors des événements normaux.

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