Les demandes initiales d'assurance chômage ont totalisé 3,8 millions pour la semaine se terminant le 25 avril, marquant la sixième semaine consécutive de licenciements massifs et record, et éclipsant le précédent record de 695 000 en octobre 1982. Cependant, sur une note quelque peu positive, le dernier décompte C'est la quatrième semaine de baisse du nombre de demandes initiales depuis les 6,87 millions de demandes au cours de la semaine du 28 mars (voir graphique).
Pour aider à mettre ces chiffres en perspective, pendant la Grande Récession de 2008-2009, le total des pertes d'emplois sur la masse salariale a été de 8,8 millions sur 25 mois contre le total actuel de 6 semaines de 30,3 millions de demandes initiales (voir graphique). Le nombre maximal de chômeurs pour la Grande Récession, tel que mesuré dans la partie de l'enquête sur les ménages du rapport mensuel sur la situation de l'emploi, s'est effectivement produit en octobre 2009, quatre mois après la fin officielle de la récession, et était de 15,4 millions (voir graphique).
Selon le rapport de mars 2020 sur la situation de l'emploi, il y avait 7,14 millions de chômeurs aux États-Unis, entraînant un taux de chômage de 4,4%. Le rapport d'avril doit être publié le vendredi 8 mai. Selon les estimations actuelles du consensus, la masse salariale devrait baisser de 20 millions, entraînant un taux de chômage de 14,0%. Le pic du taux de chômage du cycle précédent était de 10% en octobre 2009, tandis que le taux de chômage le plus élevé depuis 1950 était de 10,7% en novembre 1982. Bien que la collecte de données ait été beaucoup moins fiable, le taux de chômage après la Grande Dépression aurait culminé à 25% en 1933.
L'épidémie de COVID-19 et les réponses politiques du gouvernement ont entraîné des distorsions massives de l'activité économique, notamment une poussée record de licenciements, une baisse de la confiance des consommateurs et un effondrement des dépenses de détail. L'inondation sans précédent de sinistres fait partie d'un tsunami de statistiques économiques négatives qui devrait se poursuivre au cours des prochains mois.