Les limites de la suffisance énergétique: effets de rebond et retombées négatives du changement de comportement

Journal Journal de Steve Sorrell, Birgitta Gatersleben et Angela Druckman
Recherche énergétique et sciences sociales
En ligne d'abord | Février 2020

Abstrait

La «suffisance énergétique» implique de réduire la consommation de services énergétiques afin de minimiser les impacts environnementaux associés. Cela peut se faire soit par des actions individuelles, telles que la réduction des déplacements en voiture, soit par la réduction du temps de travail, des revenus et de la consommation globale («rétrogradation»). Cependant, les avantages environnementaux des deux stratégies peuvent être moindres que prévu. Premièrement, les gens peuvent économiser de l'argent qu'ils peuvent dépenser pour d'autres biens et services qui nécessitent de l'énergie (rebonds). Deuxièmement, les gens peuvent avoir le sentiment d’avoir «fait leur part» pour l’environnement et de consacrer du temps et de l’argent à des biens et des activités plus énergivores (retombées). Troisièmement, les gens peuvent gagner du temps qu'ils peuvent consacrer à d'autres activités qui nécessitent de l'énergie pour participer (rebonds d'utilisation du temps).

Cet article passe en revue l'état actuel des connaissances sur les rebonds et les retombées des actions de suffisance, et sur les rebonds de l'emploi du temps de rétrogradation. Il conclut que: premièrement, les effets de rebond peuvent éroder une proportion importante des économies d'énergie et d'émissions prévues des actions de suffisance; deuxièmement, ces actions semblent avoir une influence très limitée sur la consommation d'énergie globale et les émissions; et troisièmement, le rétrogradage devrait réduire la consommation d'énergie et les émissions, mais proportionnellement moins que la réduction du temps de travail et des revenus.

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