Le produit intérieur brut réel a enregistré une solide progression au quatrième trimestre, mais reste en deçà de la tendance – AIER

– 28 janvier 2021 Temps de lecture: 3 minutes

Le produit intérieur brut réel a augmenté à un taux annualisé de 4,0 pour cent au quatrième trimestre, contre 33,4 pour cent au troisième trimestre, selon le Bureau of Economic Analysis. Les deux augmentations font suite à des baisses de 5,0% et 31,4% à des taux annualisés au premier et au deuxième trimestres, respectivement. Malgré ces deux gains, le produit intérieur brut réel reste de 2,7%, soit plus de 500 milliards de dollars en termes réels, en dessous de la tendance (voir le premier graphique).

Mesuré du quatrième trimestre 2019 au quatrième trimestre 2020, le produit intérieur brut réel a diminué de 2,5%. Pour l’année civile 2020, le produit intérieur brut réel a diminué de 3,5% par rapport au calendrier 2019.

Les ventes finales réelles aux acheteurs privés nationaux, une mesure clé de la demande intérieure, ont augmenté à un rythme de 5,6% au dernier trimestre de 2020 après un gain annualisé de 39,0% au troisième trimestre. Cet indicateur important est toujours de 3,1%, soit plus de 520 milliards de dollars (en termes réels), en dessous de la tendance (voir le premier graphique).

L’indice des prix du produit intérieur brut a augmenté de 2,0% au quatrième trimestre, à un taux annualisé, tandis que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle a augmenté à un rythme de 1,5% et que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle de base (dépenses de consommation personnelle excluant les aliments et l’énergie) a augmenté à un taux annuel de 1,4%. Mesuré du quatrième trimestre au quatrième trimestre, l’indice global des prix a augmenté de 1,3%, l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle a augmenté à un rythme de 1,2% et les prix des dépenses de consommation personnelle de base ont augmenté à un taux annuel de 1,4%.

Les dépenses de consommation ont ralenti au quatrième trimestre, augmentant à un rythme de 2,5% après un rebond de 41,0% au troisième trimestre. Les dépenses en biens durables sont restées inchangées au quatrième trimestre, les dépenses en biens non durables ont chuté de 0,7% et les services ont augmenté de 4,0% (voir le deuxième graphique). Les dépenses de consommation ont contribué pour 1,7 point de pourcentage au taux de croissance du produit intérieur brut réel de 4,0% (voir le troisième graphique).

Les investissements fixes des entreprises ont augmenté à un taux annualisé de 18,4% au quatrième trimestre. Aux taux annualisés, le gain a été mené par une hausse de 24,9% des dépenses d’équipement, tandis que les dépenses de propriété intellectuelle ont augmenté de 7,5% et les dépenses d’investissement dans les structures ont augmenté de 3,0% (voir le deuxième graphique). L’investissement réel des entreprises a contribué pour 3,0 points de pourcentage à la croissance globale du produit intérieur brut réel (voir le troisième graphique).

L’investissement résidentiel, ou logement, a augmenté à un rythme de 33,5% au quatrième trimestre, contre une hausse de 63,0% au trimestre précédent (voir le deuxième graphique). Le logement a contribué pour 1,3 point de pourcentage à la croissance globale (voir le troisième graphique). C’est un secteur très fort de l’économie, soutenu par des taux d’intérêt extrêmement bas et une demande accrue.

L’accumulation des stocks par les entreprises a repris au quatrième trimestre, ajoutant 1,0 point de pourcentage à la croissance du quatrième trimestre (voir le troisième graphique) après avoir ajouté 6,6 points de pourcentage au trimestre précédent.

Le commerce net a eu un impact négatif sur la croissance globale du produit intérieur brut au quatrième trimestre, en soustrayant 1,5 point de pourcentage (voir le troisième graphique). Les exportations ont augmenté à un rythme de 22,0 pour cent tandis que les importations ont augmenté à un taux de 29,5 pour cent (voir le deuxième graphique). Les importations sont incluses sous forme négative (elles sont soustraites) dans le calcul du produit intérieur brut.

Les dépenses publiques ont chuté à un taux annualisé de 1,2% au quatrième trimestre contre une baisse de 4,8% au troisième trimestre, réduisant la croissance totale de 0,22 point de pourcentage contre une réduction de 0,75 point de pourcentage au trimestre précédent. Les dépenses fédérales de défense ont augmenté de 5,0% tandis que les dépenses fédérales de non-défense ont chuté de 8,4%. Les dépenses des États et des collectivités locales ont chuté à un taux de 1,7 pour cent au quatrième trimestre.

Le produit intérieur brut réel a enregistré un solide gain au dernier trimestre de 2020 alors que l’économie continue de se remettre de la dévastation causée par la pandémie et les verrouillages gouvernementaux au premier semestre de l’année. Des vents contraires ont eu un impact sur l’activité au quatrième trimestre, la récente flambée de nouveaux cas de Covid-19 ayant soutenu et renouvelé certains efforts de verrouillage et la prudence du public, tandis que le déploiement de plusieurs nouveaux vaccins a aidé à soutenir un assouplissement des restrictions de verrouillage des consommateurs et des les perspectives économiques.

Les perspectives restent incertaines alors que de nouvelles variantes du virus commencent à apparaître, mais les efforts pour ouvrir l’économie au milieu du développement et de la distribution de vaccins suggèrent une inclinaison prudemment optimiste.

Robert Hughes

Bob Hughes

Robert Hughes a rejoint l’AIER en 2013 après plus de 25 ans en recherche économique et financière à Wall Street. Bob était auparavant responsable de la stratégie actions mondiales pour Brown Brothers Harriman, où il a développé une stratégie d’investissement en actions combinant une analyse macro descendante avec des fondamentaux ascendants.

Avant BBH, Bob était stratège principal en actions pour State Street Global Markets, stratège économique principal chez Prudential Equity Group et économiste principal et analyste des marchés financiers pour Citicorp Investment Services. Bob est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université Fordham et d’une licence en affaires de l’Université Lehigh.

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