L'impact dévastateur des politiques de fermeture du gouvernement au cours des 14 dernières semaines montre des signes de détente alors que l'économie poursuit sa réouverture. La récession induite par les politiques établit déjà des records en termes de gravité et d'autres mauvaises nouvelles sont encore à venir. Cependant, certains signes précurseurs indiquent que la voie de la réouverture contribue à établir un creux dans certains domaines de l'économie, ouvrant ainsi la voie à la croissance.
Les demandes initiales d'assurance-chômage ont totalisé 1,48 million pour la semaine se terminant le 20 juin, marquant la quatorzième semaine consécutive de licenciements historiques massifs suite à la mise en œuvre de mesures de verrouillage des entreprises et des consommateurs visant à lutter contre la pandémie de COVID-19 (voir graphique). Cependant, les demandes ont ralenti pour la douzième semaine consécutive après avoir enregistré 6,87 millions pour la semaine se terminant le 28 mars et sont tombées en dessous de 1,5 million pour la première fois depuis le 14 mars.
Le total actuel de 47,25 millions de demandes initiales sur 14 semaines représente 5,4 fois le total des 8,7 millions de suppressions d'emplois survenues en 25 mois par rapport à la Grande Récession (voir graphique). Le total actuel représente également 3 fois le nombre record de 15,4 millions de chômeurs pendant la Grande Récession, tel que mesuré dans la partie enquête auprès des ménages du rapport mensuel sur la situation de l'emploi (voir graphique).
Le rapport national sur la situation de l'emploi pour mai a été publié le vendredi 5 juin et a montré un gain de 2,5 millions d'emplois non agricoles après une perte de 20,7 millions en avril, comme indiqué dans la partie enquête sur les établissements du rapport. Le nombre total de chômeurs en mai était de 21,0 millions, en baisse par rapport à 23,1 millions en avril (voir graphique), comme indiqué dans la partie enquête sur les ménages du rapport.
Le taux de chômage est tombé à 13,3% (bien que le Bureau of Labor Statistics ait noté que les réponses incorrectes sous-estimaient probablement le taux et sont probablement environ 3 points plus élevés, près de 16%) contre 14,7% en avril (et près de 20% si des corrections ont été apportées à la Numéro d'avril). Le pic du taux de chômage du cycle précédent était de 10% en octobre 2009, tandis que le taux de chômage le plus élevé depuis 1950 était de 10,7% en novembre 1982. Bien que la collecte de données ait été beaucoup moins fiable, le taux de chômage après la Grande Dépression aurait culminé à environ 25% en 1933.
Le prochain rapport sur la situation de l'emploi couvrant le mois de juin doit être publié le jeudi 2 juillet et le consensus actuel porte sur un gain de 3 millions d'emplois salariés.