Move harmonise l’interdiction des ASN partout au Canada
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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario se joindra au reste des organismes de réglementation des valeurs mobilières du pays pour interdire les frais de vente reportés sur les fonds communs de placement après avoir initialement refusé de suivre ses homologues en proposant cette décision en 2019.
Dans un communiqué de presse vendredi après-midi, la CVMO, le plus grand chien de garde des marchés financiers au Canada, a déclaré que sa nouvelle règle interdirait que la commission soit versée aux courtiers par les sociétés de fonds, «harmonisant ainsi l’interdiction des DSC à travers le Canada».
Les fonds dotés d’une option de frais de souscription différés comportent des frais de rachat élevés pour les investisseurs qui encaissent avant la fin d’une durée déterminée, qui peut aller jusqu’à sept ans.
La CVMO a déclaré qu’elle avait reçu «un soutien pour une interdiction harmonisée des DSC de la part des intervenants de l’industrie» qui ont répondu au plan de l’organisme de réglementation ontarien de simplement imposer des restrictions sur l’utilisation des frais de vente différés.
«Des commentaires… ont exprimé des inquiétudes quant au fait que la règle proposée par la CVMO créerait une approche réglementaire à deux niveaux au Canada et serait fastidieuse pour l’industrie à mettre en œuvre et à surveiller», a déclaré l’organisme de surveillance des valeurs mobilières dans le communiqué.
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La CVMO prévoit qu’une interdiction de l’option DSC entrera en vigueur le 1er juin 2022, en même temps qu’elle entrera en vigueur dans d’autres provinces et territoires.
«Le paiement de commissions de vente initiales aux courtiers les incite à vendre des fonds communs de placement qui imposent des frais de rachat aux investisseurs s’ils vendent leurs avoirs avant une certaine période», a déclaré le régulateur. « En vertu de l’interdiction, aucune nouvelle vente ne sera autorisée avec l’option DSC. »
L’Association canadienne des gestionnaires de portefeuille a déclaré que les règles harmonisées à travers le Canada se traduiront par «plus d’efficacité et un fardeau réglementaire réduit» pour les entreprises.
«Un régime distinct, réservé à l’Ontario, aurait créé de la confusion et des complexités en matière de conformité, et aurait potentiellement augmenté les coûts pour les investisseurs», a déclaré l’association dans un communiqué. «On ne savait pas non plus ce qui se passerait si un client déménageait de l’Ontario vers une autre juridiction.»
Une interdiction pure et simple des commissions devrait également clarifier pour les investisseurs les services fournis par les concessionnaires et leurs coûts.
«C’est un pas vers une plus grande transparence qui donnera aux investisseurs ontariens plus de contrôle sur leurs investissements avec moins de surprises», a déclaré la présidente de l’ACGA, Katie Walmsley.
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La Fondation canadienne pour l’avancement des droits des investisseurs (FAIR Canada) a déclaré que l’interdiction serait une «énorme victoire» pour les investisseurs de la province.
«Non seulement cela réduira la confusion des investisseurs, mais cela éliminera une structure de frais reconnue depuis longtemps comme créant un conflit d’intérêts entre les investisseurs et leurs conseillers», a déclaré Jean-Paul Bureaud, directeur général de FAIR Canada.
La CVMO était initialement d’accord avec une interdiction pure et simple des frais de souscription différés sur les fonds communs de placement partout au Canada, mais, après un rare désaccord public avec le gouvernement de l’Ontario à l’automne 2018, l’organisme de réglementation ne s’est pas joint à ses douze homologues provinciaux et territoriaux pour adopter un interdire.
En février dernier, la CVMO a proposé de restreindre la vente de fonds avec l’option de frais de souscription différés – plafonnant l’âge du client, la période de retenue et la valeur en dollars, et insistant pour que les frais de rachat soient annulés en cas de difficultés financières, comme la perte d’emploi involontaire, l’invalidité permanente et les maladies graves.
Certains défenseurs des investisseurs ont félicité l’organisme de réglementation d’avoir proposé des restrictions qui empêcheraient le produit d’investissement de se retrouver entre les mains des personnes âgées vulnérables.Mais d’autres ont souligné que les régulateurs à travers le pays avaient rejeté la simple restriction des ventes parce que cela ne réglerait pas le conflit d’intérêts inhérent au modèle de rémunération et n’atténuerait que partiellement les préjudices pour les investisseurs identifiés au fil des mois d’étude.
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