Définir l’avenir de la boîte bleue de l’Ontario – Circular Economy Lab

16 janv. 2017
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Définir l’avenir de la boîte bleue de l’Ontario

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Certains matériaux Blue Box doivent-ils être gérés par différents systèmes?

Le programme de la boîte bleue est l’une des réalisations environnementales les plus importantes de l’Ontario. Il a augmenté le recyclage résidentiel dans toute la province, sensibilisé à l'importance de la gérance environnementale et soutenu la création d'emplois locaux bien rémunérés et la croissance économique.

Ces succès ont jeté les bases de la transition de la province vers une économie plus circulaire et demeurent une source de fierté pour les Ontariens. Pourtant, des défis existent.

Le taux de recyclage du programme Blue Box a stagné ces dernières années et a même diminué au cours des deux dernières années, alors que les coûts continuent d'augmenter. Considérez qu'entre 2002 et 2014, les coûts ont bondi de 91% pour atteindre 287 $ la tonne, contre 150 $ la tonne. Cela se traduit par une augmentation de 100 millions de dollars pour faire fonctionner le programme au fil du temps.

La situation ne s'améliore pas beaucoup lorsque vous ajustez les chiffres de l'inflation. Le chercheur de l'Université York, Calvin Lakhan, a découvert dans une étude récente que les coûts de recyclage ajustés à l'inflation entre 2002 et 2014 ont augmenté de 63% pour atteindre 221 $ la tonne, contre 135 $ la tonne. Cependant, au cours de la même période, la quantité de matériaux collectés n'a augmenté que de 13,5%.

L'impact des matériaux non essentiels

Il y a eu beaucoup de doigtés sur ces augmentations de coûts, mais jusqu'à présent, il y a eu peu de discussions sur la façon de renforcer le programme ou d'évaluer s'il répond à ses objectifs plus larges. L'espoir avec le programme Blue Box, comme toute initiative de responsabilité des producteurs, est que les entreprises rendront leurs emballages plus réutilisables et plus recyclables pour maintenir les coûts bas pour leurs propres opérations et consommateurs. Mais ce résultat n'a pas été atteint. Il existe maintenant de nombreux nouveaux types d'emballages qui transitent par les installations de récupération de matériaux, qui sont beaucoup plus difficiles et coûteux à traiter.

Dans son étude, Comprendre comment les coûts et la récupération des programmes ont changé au fil du temps: que montrent réellement les données en ce qui concerne le programme de recyclage de la Blue Box de l'Ontario?, Lakhan a constaté que l'inclusion de ce qu'il appelle des «matériaux non essentiels» dans le Blue Le programme Box crée des «augmentations de coûts importantes» bien qu'il ne contribue que de manière négligeable aux taux de recyclage.

Sur la base des meilleures données disponibles, Lakhan montre que les articles non essentiels, tels que les cartons, les films plastiques et la mousse de polystyrène, ont augmenté les coûts de fonctionnement du programme Blue Box de 29% en 2016, tout en ne représentant que 3,5% de tous les matériaux récupérés.

La raison pour laquelle les articles non essentiels pèsent sur le budget du programme, selon Lakhan, est qu'ils sont coûteux à gérer, difficiles à recycler et ont «des marchés finaux peu développés».

En revanche, les «matériaux de base», tels que les métaux, certains plastiques et papiers, peuvent être récupérés plus efficacement et à moindre coût dans le système de collecte Blue Box.

Si les matériaux non essentiels étaient exclus de la boîte bleue, Lakhan a constaté que nous aurions une image très différente. En fait, ses résultats montrent que les coûts de la boîte bleue ajustés en fonction de l'inflation seraient réduits de 22% à 171 $ la tonne et que le programme atteindrait un taux de recyclage de 81%, par opposition au taux actuel d'environ 65%.

Sortir des sentiers battus

La résolution de ces défis ne sera possible que grâce à une collaboration et à des forums constructifs, tels que le Circular Economy Innovation Lab (CEIL). Avec son laboratoire rapide sur le papier et l'emballage imprimés, CEIL a réuni des producteurs, des gouvernements et des fournisseurs de services pour développer des solutions dans le but d'établir une économie circulaire pour le papier imprimé et les emballages en Ontario. La plateforme collaborative de CEIL permet le type d’environnement dont nous avons besoin pour avoir une discussion franche et ouverte sur les questions difficiles mais nécessaires concernant le programme et le contenu de la Blue Box.

Cette conversation doit explorer comment mieux gérer les matériaux difficiles et coûteux à trier et à traiter. Il doit évaluer si certains matériaux, tels que les articles non essentiels, doivent être collectés, triés et traités par un système différent. Il doit également envisager des moyens d'inciter les entreprises à traiter et commercialiser plus efficacement les matériaux. Nous devrions tous être prêts à aborder ces sujets, car il n'y a vraiment pas de meilleure occasion de le faire que maintenant.

Avec la proclamation de la loi sur la récupération des ressources et l'économie circulaire et les travaux en cours sur l'élaboration de nouveaux règlements pour faire en sorte que les producteurs assument l'entière responsabilité du papier imprimé et des emballages, nous avons maintenant la possibilité de renforcer le système de collecte Blue Box et de garantir qu'il offre des conditions économiques et environnementales optimales. résultats tout en faisant progresser l'Ontario vers une économie plus circulaire.

L’article «Définir l’avenir de la boîte bleue de l’Ontario» a été rédigé par Peter Hargreave. Peter est directeur des politiques et de la stratégie à l’Ontario Waste Management Association (OWMA) et membre du comité consultatif technique de la CEIL.

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