Aperçu du rapport sur l’emploi: les implications politiques sont primordiales après les données de janvier

Nous prévoyons que le ralentissement de l’emploi de décembre se produira sur un mois et que les données de janvier, qui seront publiées vendredi, montreront un gain de 190 000 emplois et une baisse du taux de chômage à 6,6%.

Il est presque certain que le rapport du Département du travail aura un impact plus important sur les décideurs politiques et le débat sur un autre cycle d’aide fiscale que sur l’estimation par les acteurs du marché des valorisations correctes des actions ou des rendements obligataires.

Nous prévoyons que les données d’emploi de janvier montreront un retour à la croissance, avec un gain de 190 000 emplois.

Compte tenu du débat sur une aide fiscale et un plan de relance, nous pensons qu’il est essentiel d’examiner non seulement la croissance du chiffre d’affaires de l’emploi, mais aussi la composition des embauches, le chômage à temps partiel involontaire, le nombre d’estimations du chômage et le total nombre d’employés par rapport aux niveaux prépandémiques.

En particulier, la condition des deux quintiles inférieurs de salariés – ou de ceux qui gagnent moins de 60 000 dollars par an – est assez désastreuse. Les données de la Réserve fédérale indiquent que jusqu’en septembre, 28% des familles dont le revenu était inférieur à 40 000 dollars avaient été licenciées, avaient reçu l’ordre de ne pas travailler ou avaient subi une forme de licenciement. Pour ceux qui gagnaient entre 40 000 $ et 100 000 $, ce chiffre était de 19 p.

Le nombre de travailleurs ayant involontairement un emploi à temps partiel est toujours élevé

Bien que ces chiffres se soient très probablement améliorés au cours des trois derniers mois, l’idée que le taux de chômage des ménages ayant moins de 40000 dollars de revenus dépasse 20% est une illustration frappante des tensions causées par la pandémie et de la nécessité absolue aide.

Il est important de noter que l’enquête auprès des établissements du Bureau of Labor Statistics, qui sert à estimer la croissance du chiffre d’affaires de l’emploi total, sera révisée. Nous prévoyons que la révision se traduira par une amélioration modeste des conditions d’emploi.

Sous le titre, nous nous attendons à ce que les heures hebdomadaires moyennes se maintiennent à 34,7 et à un gain mensuel net de la rémunération horaire moyenne de 0,3%, ce qui se traduirait par un gain de 5% d’une année à l’autre.

Nous continuons de noter qu’il s’agit avant tout d’un problème de composition, ou d’une fonction des quelque 10 millions de bas salaires qui ne travaillent plus. Ce n’est pas le résultat d’une augmentation soudaine des salaires de tous les travailleurs américains.

En décembre, en dehors de la baisse de 498 000 emplois dans les loisirs et l’hôtellerie, on a observé une solide amélioration de l’embauche dans le secteur manufacturier, une solide vigueur dans la production de biens et l’embauche dans la construction ainsi que l’embauche à la tendance dans les services aux entreprises.

Pour plus d’informations sur la façon dont la pandémie de coronavirus affecte les entreprises de taille moyenne, veuillez visiter le centre de ressources RSM Coronavirus.

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